Année 2014-2015 Voyage OHP (et découverte d'étoiles variables)

Le Club Astro du Lycée Xavier Marmier à l'honneur...

Le stage à l'OHP

Le bilan du stage OHP

Ces lycéens ont découvert deux nouvelles
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Arrivée à l'Observatoire

     Aujourd'hui, le 21 Février 2014, le soleil s'est levé sur un jour nouveau pour le club astronomique...

Rendez-vous pour toute l'équipe du club au lycée à 9 heures, équipe composée de :

Etienne Pasteur et Mathieu Tillet (en terminale S)

Hugo Level-Perrot, Sébastien Toubin et Quentin Misslin (en première S)

Et de notre jeune reporter en herbe Emilien Laloy en classe de quatrième qui nous suivi tout au long de notre périple.

Puis enfin nos deux accompagnateurs Mr Esseiva et Mr Laloy.

Après un voyage de sept heures environs, nous sommes arrivés à l'Observatoire de Haute-Provence.

Tres vite, le travail nous a rattrapé et nous avons assemblé les montures des téléscopes comme sur l'image ci-dessous...

 

 

     Après avoir fini de monter les télescopes, Mr Jean Strajnic qui a accepté de nous offrir de son temps et de nous suivre dans notre projet est arrivé pour superviser et expliquer le fonctionnement du télescope. Nous avons passé la nuit de 19h à 6h au T80 pour principalement, comprendre son  fonctionnement et également pour prendre quelques clichés du ciel.

     De nombreuse manipulations, et explications plus tard, nous avons finis la nuit avec une promesse de Mr Strajnic qu'il dit en souriant :

"Aujourd'hui, je vous explique, demain, je vous regarde, et la troisième nuit, je pourai enfin dormir ! "

Journée 1

Nous avons dès le départ à 9 heures du matin, voyagé du Lycée Xavier Marmier à Pontarlier jusqu'à l'observatoire de Haute Provence. Arrivés aux environs de 16 heures, nous avons tout d'abord pris nos chambres dans le gîte. L'observatoire est en effet une structure ouverte au public, principalement aux étudiants du supérieur, aux astronomes du monde entier. Dans le cadre du Club Astronomique, nous avons pu également accéder à ces structures, et plus principalement le T80, T comme Téléscope, et 80 pour le diamètre du miroir à l'interieur de celui-ci.

Ensuite, nous avons installé les petits téléscopes afin de prendre des photographie d'étoiles proches, ou de nébuleuses telles que celle de la Tête de Cheval. Ensuite, un professeur de philosophie, Jean Strajnic, nous a initié au fonctionnement du T80, le téléscope qui était à notre entière disposition pendant tout le séjour à l'observatoire.

Journée 2

Du samedi 22 au dimanche 23

 

Levés à midi, nous sommes allé manger au restaurant de Saint-Michel-l'Observatoire qui, ma foi, proposait de succulents repas. L'après-midi, nous avons préparé les cibles de la soirée : au programme, étoiles variables et astéroïdes. Pour le T80, nous avons préparé les données pour les astéroïdes Kondojiro et Tercidinia, tandis que pour le C8, nous sélectionnâmes la variable IM Leo et la galaxie M51 dite des Chiens de Chasse.

La galaxie des Chiens de Chasse : 3 heures et demi de pose.
La galaxie des Chiens de Chasse : 3 heures et demi de pose.

Avant de commencer la nuit d'observation, nous sommes allés chercher le dîner. Au menu, choucroute garnie et tarte.

Ensuite, vient le temps du travail : il faut préparer le T80 et mettre le C8 en station. Sous la surveillance de Jean Strajnic, certains d'entre nous ont préparé le T80 et ciblé l'astéroïde, pendant que dehors, le C8 et la lunette étaient mis en station par les autres. Ensuite, à force de recherches, nous avons repéré l'astéroïde et calé le téléscope. Ensuite vint l'attente, uniquement rythmée par les regulières vérifications de position de la coupole ...

En effet le fonctionnement du téléscope n'était pas de tout repos :

       - il fallait toutes les demi-heures bouger la coupole car le téléscope, suivant les étoiles automatiquement, tournait et la coupole, quant à elle, ne bouge pas. Donc il fallait tourner celle-ci et la remettre dans l'axe du téléscope, pour ne pas que celui-ci prennent des photographies de la coupole.

       - ensuite, le mécanisme permettant cette rotation automatique du téléscope fonctionnait avec un engrenage composé d'un arc de cercle porteur. Ainsi, ce mécanisme, composé d'une roue entière pour les téléscopes plus sophistiqués, entraînait un risque de plus. En effet, si le mécanisme arrivait au bout de cet arc d'engrenage, c'était tout le téléscope qui risquait de s'éffondrer. Il fallait donc surveiller toutes les trois heures que le téléscope poursuivait sa rotation sans dangers, en le "remontant" quand il le fallait.